

une rosace aux multiples branches axe la pièce en un enchevêtrement souple et harmonieux. a l'intérieur de ce dynamisme géométrique se déploie un ensemble de rinceaux et de feuillages foisonnants, véritables arabesques, ne laissant place à aucun vide. dans le répertoire décoratif de l'art islamique, la flore occupe une place essentielle en tant que motif ornemental, comme c'est le cas ici, ou en tant que thème principal. stylisés à l'extrême, ces fleurs et feuillages sont assez peu identifiables et témoignent plus d'un décor fait pour rythmer l'objet que d'une attirance vers le réalisme.
Au centre de cette luxuriante végétation prennent place trois lièvres, identifiables grâce à leurs grandes oreilles, leurs corps longs et sinueux, s'intégrant parfaitement dans le mouvement continu de la verdure qui les entoure.
les représentations de cet animal furent très courantes en diverses régions mais particulièrement en egypte et en syrie où elles se rencontrent sur le métal, mais aussi sur la céramique, le verre et les tissus.
le lièvre, dans la grande majorité des sources littéraires de l'islam médiéval, décrit comme agile, rapide et rusé, est associé à des notions positives regroupant la prospérité, la chance, l'intelligence et la survie.
les représentations de cet animal furent très courantes en diverses régions mais particulièrement en egypte et en syrie où elles se rencontrent sur le métal, mais aussi sur la céramique, le verre et les tissus.
le lièvre, dans la grande majorité des sources littéraires de l'islam médiéval, décrit comme agile, rapide et rusé, est associé à des notions positives regroupant la prospérité, la chance, l'intelligence et la survie.
les trous destinés à laisser échapper les senteurs n'ont pas été percés au hasard. disposés de manière symétrique, ils ne troublent pas le décor gravé mais au contraire le renforcent en créant des points de rupture subtils
au milieu de ce foisonnement.
au milieu de ce foisonnement.
Les objets de métal constituaient une part très importante des ustensiles domestiques de la bourgeoisie musulmane médiévale. les brule-parfums étaient souvent utilisés à la fi n des repas pour dégager essentiellement des senteurs d'encens et assainir les intérieurs. durant l'ère mamelouk, très peu d'artisans syriens ou égyptiens signaient leurs oeuvres contrairement aux artistes iraniens. Au milieu du XIIIe siècle, les esclaves turcs de la garde royale de la dynastie des ayyubides, descendants de saladin, se révoltèrent et prirent le pouvoir. ils fondèrent ainsi la dynastie des mamelouks, faisant de l'egypte, réunie alors à la syrie, la principale puissance du proche-orient pendant quatre siècles. ce changement de pouvoir ne modifi a aucunement la situation politique et économique de la région.
Les sultans évincèrent les derniers croisés notamment lors de la prise de saint-jean-d'acre en 1291 et développèrent de façon fructueuse leur activité de transitaire des produits du grand commerce international. Durant cette longue dynastie (1250 – 1517), les mamelouks ont fait de cette région un grand centre d'échanges et de culture, patronnant de nombreuses constructions et développant un artisanat somptueux, comme en témoigne ce brûle-parfum.
Cuivre Diam. 7,2 cm
non vendu vente du 16 nov 2011 Marc Athur Kohn- Cornette
non vendu vente du 16 nov 2011 Marc Athur Kohn- Cornette